compte rendu Assemblée Générale 2009

Assemblée Générale de l’AIRE, vendredi 13 mars 2009

Université Paris Diderot

Présents : Sonia Anton, Anne Boutin, Bernard Bray, Marc Buffat, Brigitte Diaz, José-Luis Diaz, Stéphanie Géhanne-Gavoty, Geneviève Haroche, Flora Mele, Odile Richard-Pauchet, Antonio Rodriguez, Françoise Simonet-Tenant, Jürgen Siess, Suzan Van Dijk.

Excusés : Florence Davaille, Bénédicte Duthion, Patricia Sustrac.

Bilan des activités de l’année (Françoise Simonet-Tenant) :

->2008 :

– Le séminaire de Geneviève Haroche à Paris IV, « Perspectives actuelles de la recherche sur l’épistolaire », a poursuivi ses activités, certaines interventions ont été publiées dans le n°34 de la revue (Isabelle de Charrière, le Prince de Ligne, Sade).

– Une journée d’étude a été organisée à Paris 13 le 4 avril 2008 sous la direction d’Anne Coudreuse et de Françoise Simonet-Tenant, dans le cadre de l’AIRE, fournissant au même numéro un dossier sur « l’Epistolaire à la NRF (1909-1940) ».

– L’AIRE a été présente comme tous les ans à l’automne 2008 au Salon de la Revue (Espace des Blancs-Manteaux, Paris IVe), sur un ½ stand (pas de table ronde cette année).

Perspectives et Projets (Françoise Simonet-Tenant)  :

->2009 :

– Poursuite du séminaire de Geneviève Haroche à Paris IV, « Perspectives actuelles de la recherche sur l’épistolaire ». Deux séances ont déjà eu lieu sur Suard et le margrave de Bayreuth, deux correspondants de Casanova. Deux sont encore à venir : la correspondance de Fontenelle par François Bessire le 10 avril, lettres des prisonniers de la Terreur par Magali Malet le 15 mai.

– Cette année la journée d’étude qui devait se consacrer au thème « Lettres et Revues» le vendredi 27 mars, a dû être annulée (voir notre appel à communication sur le site epistolaire.org, dans la rubrique « Activités, à venir »). Brigitte Diaz suggère de proposer à l’IMEC et à l’université de Caen de soutenir avec l’AIRE ce projet pour 2011.

Ce projet concernerait les revues des siècles classiques, du XIXe siècle et du XXesiècle.

– Aura lieu en revanche un colloque AIRE les 3 et 4 avril prochains (Paris 3, salle de l’école doctorale, 2e étage), organisé par l’un de nos membres, Alexandre Stroev, sur le thème « Quand l’écrivain publie ses lettres», dont le programme est présent sur le site (rubrique Activités, à venir). Vous retrouverez ces communications dans le cahier central du numéro 35 de la revue. Paris 3 sera soutien financier de cette publication.

(contact : alexandre.stroev@libertysurf.fr ; alexandre.stroev@univ-paris3.fr).

Notre participation au prochain Salon de la Revuen’est pas remise en cause :

son organisation est même déterminante pour l’obtention annuelle d’une subvention CNL (1000 euros l’année dernière). Odile Richard-Pauchet annonce qu’elle a eu l’accord de la revue Orages pour le partage d’un stand (110 euros chacun, au lieu de 200). Au cours de ce Salon, une table ronde pourrait être envisagée sur le thème de la NRF, à l’honneur en 2009 pour son centenaire, et « bien placée » pour être évoquée dans ce Salon consacré aux revues.

Une autre idée de table ronde reste en réserve : « la Lettre d’Italie », beau sujet qui pourrait même faire l’objet d’un colloque.

->2010 :

les 26 et 27 mars 2010 aura lieu au Musée de la Poste le colloque « Lettre et cinéma », organisé par Marc Buffat, Roselyne Quemener et Tanguy Bizien (voir également l’appel à communication sur le site). Dans ce cadre également une subvention de 2000 euros a été demandée à la Fondation la Poste pour permettre la publication des actes dans la revue. Geneviève Haroche suggère qu’on propose la diffusion de la revue à la librairie du Musée ; en échange une annonce publicitaire de la Poste pourrait figurer dans le prochain numéro.

Autre projet pour l’avenir, évoqué par G.H : « la Lettre d’artiste », en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Autres projets:

Antonio Rodriguez (professeur associé à Lausanne et Neuchâtel), nouveau membre, présente le projet de colloque Max Jacob qui se tiendra en novembre 2010 à Orléans sous l’égide de l’Association des Amis de Max Jacob présidée par Patricia Sustrac. L’œuvre épistolaire du poète est monumentale (plus de 30 000 lettres) et semble constituer une mine pour de futures recherches dans le domaine qui nous tient à cœur. A.R. demande à l’AIRE son patronage scientifique, aussitôt accordé, pour un tel projet, qui pourrait s’intituler « La correspondance comme œuvre ».

Site epistolaire.org :

Un besoin de rénovation et de mise à jour se fait sentir au niveau du site, pour lequel des idées et des bonnes volontés sont sollicitées. Une réunion devrait se tenir prochainement entre Jean-Pierre Le Fustec, notre webmaster, et une partie du bureau de l’association. Il faudrait envisager de nourrir le site plus abondamment et différemment (scanner les premiers numéros, publier l’intégralité des rubriques iconographiques accompagnant les illustrations de couverture)…

Partenaires :

Jürgen Siess nous rappelle l’existence de l’ADARR (rhétorique.org), groupe de recherche né à l’université de Tel Aviv, se définissant comme une « plateforme sur la rhétorique et l’argumentation ». Ce groupe prépare actuellement un numéro consacré à « la Lettre comme laboratoire de valeurs ».

Bureau :

Sonia Anton, actuelle secrétaire-adjointe de l’association, change d’attribution et est nommée à l’unanimité « trésorière adjointe », afin de venir en aide à la trésorière Odile Richard-Pauchet, notamment en matière de recherche de subventions et de débouchés pour la revue (points de ventes et bibliothèques).

Marc Buffat, ancien secrétaire général de l’AIRE, est nommé à l’unanimité vice-président.

Bilan financier (Odile Richard-Pauchet) :

(en euros, chiffres arrondis)

Dépenses 20071 Dépenses 20082

Revue 5000 Revue 4600

Expé. 800 Expé 1400

Site 600 Site 600

Salon 100 Salon 100

Poste+Secrétariat Poste + Sec.

500 300

Total 7000 Total 7000

Compte courant au 31 décembre 2008 : 4387 euros (au 31 décembre 2007 : 5848)

Portefeuille SICAV au 31 déc. 2008 : 5946 euros (au 31 décembre 2007 : 5758)

Les finances sont saines, mais l’équilibre des comptes reste un jeu d’équilibriste : chaque printemps le compte courant est vidé afin d’honorer la facture notre imprimeur-diffuseur Champion/Slatkine qui fabrique le numéro annuel de la revue et l’expédie en décembre.

Or les recettes en terme de cotisations ne suffisent pas à boucler le budget (malgré un chiffre stable : 4500euros proviennent chaque année de 150 cotisations – de nouveaux jeunes membres assurant convenablement la relève des anciens).

Néanmoins, par principe on décide de ne pas toucher au compte SICAV (qui représente une année de fonctionnement), en cas de force majeure.

L’année 2007fut difficile à cause de la perte ponctuelle de la subvention CNL (1000 euros)

L’année 2008fut également fragile, du fait du versement tardif (sur 2009 seulement) de la subvention attendue de Paris 13 (1000 euros) pour boucler le numéro 2008 consacré à la NRF. Notre diffuseur Champion nous reverse également tardivement (sur l’année suivante) le montant des ventes effectuées en librairie (40% des bénéfices soit 400 euros annoncés pour 2008, non encore versés). Par ailleurs Champion/Slatkine (situé en Suisse, près de Genève) a répercuté sur le numéro 2008 l’augmentation soudaine des tarifs postaux suisses (voir tableau au chiffre « Expé » : de 800 à 1400 euros) : + 100% !

Le colis individuel est donc passé de 2,5 CHF à 4,5 CHF.

Heureusement une subvention de l’université d’Orléans (600 euros) est venue consolider ce budget 2008 plutôt difficile, ainsi que 500 euros du CELLF- Paris IV.

Total subventions 2008 : 500 CELLF + 600 Orléans + 1000 Paris 13 + 1000 CNL = 3100

Pour mémoire :

Total subventions 2007 : 500 CELLF +
300 U. Caen = 800

Total subventions 2006 : 500 CELLF + + 800 Paris 7 +1200 Paris 13 + 1000 CNL = 3500

L’année 2009s’annonce sous de bons auspices :

Subventions budget prévisionnel 2009 :

CNL : 1000 euros

CELLF : 500 euros

Paris 3 : 2000 euros.

On retient l’idée de ne pas engager de publication avec un partenaire institutionnel sans recevoir de subvention de sa part, afin de ne pas fragiliser les bases de l’association.

1Engagées en 2008.

2 Engagées en 2009.